Lettre de remerciements ...................................................................................         .lien.

Introduction   ......................................................................................................        .lien.

I. Généralités .....................................................................................................    

             A. Les huiles essentielles (HE) de lavande ..........................................        .lien.

             B. Les antiseptiques ………………………………………………………....      .lien.

            C. Les bactéries ……………………………………………………………...      .lien.

                        1. Escherichia coli.........................................................................     .lien.

                        2. Staphylococcus epidermidis ....................................................     .lien. 

II. Support de l'action antiseptique des HE de lavande ....................................       

A. Composition moléculaire des HE de lavande …………………………        .lien.

            B. Mécanismes d'action des HE sur les bactéries ……………………….      .lien.

Conclusion …………………...............................................................................       .lien.

Glossaire ………………………………………….................................................       .lien.

Bibliographie/Sitographie……………………………………………………………       .lien.

Annexe………………………………………………………………………………..       .lien.

Nous vivons en Provence, une région en partie connue sous le nom de « pays de la lavande ».

Depuis l’Antiquité, la lavande est utilisée dans plusieurs domaines, notamment la cuisine, les cosmétiques ou encore la médecine.

            On retrouve les premières traces de l’utilisation d’huiles essentielles au temps de l’Egypte ancienne. En effet, elles  étaient utilisées pour embaumer les corps des morts. On les obtenait alors déjà par extraction.

        Aujourd’hui, les huiles essentielles sont de plus en plus utilisées, pour essayer de réduire la consommation de médicaments qui peut s’avérer dangereuse. Nous nous sommes donc intéressées à ce sujet pour essayer de comprendre les effets de certaines huiles essentielles.

           Nous avons voulu allier deux thèmes, celui de la santé et celui de nos racines provençales et avons donc choisi d’étudier les huiles essentielles de lavande.

         Ces huiles essentielles apparaissent dans la composition de nombreuses préparations de sirops ou d’huiles de massage pour soigner les affections respiratoires ou circulatoires ; ou bien diluées dans un peu d’eau pour soigner les otites, les sinusites, les crampes d’estomac ; on les emploie aussi dans le traitement des aphtes, de l’eczéma , des furoncles ou de l’herpès, etc ...

        Il est également reconnu depuis longtemps que les huiles essentielles de lavande ont des vertus antiseptiques.

            Après avoir effectué des recherches sur le pouvoir antiseptique des huiles essentielles, nous avons noté que ces dernières présentaient un rôle variable selon les affections. Considérant que différentes bactéries sont à l’origine de ces affections, nous nous sommes demandées comment expliquer que les huiles essentielles de lavande aient des  propriétés antiseptiques variables en fonction des bactéries.

            Nous avons supposé alors que la cible des principes actifs de l'huile essentielle de lavande est différente selon les bactéries.

Nous tenons à remercier tout d’abord nos deux professeurs encadrants, Mme RACCAGLIA et Mr MUSSILlON, de nous avoir aidé, guidé et encouragé pendant ces six mois de Travaux Personnels Encadrés (TPE). Ils ont su nous accompagner et nous orienter pour que notre TPE soit à la hauteur de nos espérances.

Nous remercions plus particulièrement Mr MUSSILLON pour son aide lors de nos hydrodistillations et le laboratoire du lycée Thiers pour nous avoir prêté ses locaux et le matériel nécessaire à nos expériences.

Nous sommes aussi très reconnaissantes envers le personnel du lycée Marie-Curie  de  nous avoir permis de manipuler dans leur laboratoire à plusieurs reprises. Nous sommes aussi très redevables à la technicienne de laboratoire, Mme COURT, qui a pris le temps de nous apprendre à faire nos aromatogrammes et nous a aidé à avoir des résultats fiables et concluants.

Enfin, nous remercions Mme GRABA, professeur de biotechnologie au lycée Marie-Curie, de nous avoir apporté une grande aide aussi bien par ses connaissances que ses explications précieuses lors de la réalisation de ce TPE.

            Les bactéries sont des microorganismes unicellulaires de structure simple qui forment le règne des eubactéries (Eubacteria).

Ce sont des organismes procaryotes (sans noyau). Une bactérie est une cellule indépendante faisant le centième de la taille d’une cellule humaine (taille  de 1 micromètre en moyenne). Elles sont invisibles à l’œil nu.

            La membrane externe d’une bactérie se nomme membrane cellulaire (ou membrane cytoplasmique). À l’intérieur de cette membrane un liquide aqueux appelé le cytoplasme est constitué d’environ 70% d’eau et 30% d’enzymes*.

            Entourant cette membrane se trouve une paroi d'épaisseur variable selon les bactéries, composée essentiellement d'une macromolécule particulière : le peptidoglycane.

            Au centre de la cellule, il y a l’ADN  formant un chromosome unique, qui flotte dans le cytoplasme. L’ADN est le support de l'information génétique, un modèle qui dit à la cellule comment faire ses protéines. On note également la présence de plasmides, petits morceaux d'ADN circulaires extra-chromosomiques*, très souvent présents dans la cellule bactérienne.

Attachés à l’extérieur de la cellule, les flagelles permettent à la cellule de se déplacer. (voir croquis ci-dessous)

Croquis de la structure d’une bactérie en coupe

            Il y a de nombreux types de « mauvaises » bactéries (bactéries pathogènes) qui peuvent nuire et provoquer des maladies de gravité variable chez les êtres humains, les animaux ou les plantes. Mais il y a beaucoup de « bonnes » bactéries qui nous aident chaque jour. Par exemple il y a des bactéries dans nos intestins qui aident à digérer les aliments (bactéries commensales), il y a aussi des bactéries dans le compost qui aident à transformer les déchets alimentaires en humus (bactéries saprophytes).

            Voici quelques exemples de bactéries pathogènes à l'origine d'intoxications alimentaires : Escherichia coli, Salmonella, Campylobacter, Vibrio.

            Les symptômes d'une infection bactérienne sont similaires à ceux observés lors d'une infection virale (diarrhées, vomissement, éruptions cutanées, toux, écoulement nasal, larmoiement, fatigue, nausées, fièvre et douleurs musculaires). Parfois, elles peuvent être mortelles. Ces infections peuvent être soignées à l'aide d'antibiotiques*.

           E.coli est une bactérie gram négatif (Gram -). C’est un bacille (en forme de bâtonnet). 

C'est une bactérie intestinale présente chez les mammifères, très commune chez l'être humain. Elle compose environ 80 % de notre flore intestinale aérobie*.

Cependant certaines souches de E. coli peuvent être pathogènes, causant des gastro-entérites, infections urinaires, ou encore des méningites* ou des septicémies*.

                                                Photo en microscopie électronique                                                Coloration de Gram